Comment Savoir Si On Fait Du Bruxisme
Traitement | Psychothérapie |
---|---|
Médicament | Glutethimide (en), amobarbital, bromodiphenhydramine (en), flurazépam, ethchlorvynol (en), trazodone, methyprylon (en), témazépam, butabarbital (en), triazolam, sécobarbital, aprobarbital (en), estazolam, propiomazine (en), ethinamate (en), quazepam, doxylamine, zaleplon, lorazépam, Thiobutabarbital, olanzapine, quétiapine, diazépam, suvorexant (en), clonazépam, rispéridone, mirtazapine, gabapentine, zolpidem, cidoxepin (en), alprazolam, diphénhydramine, eszopiclone (en), amitriptyline, ramelteon (en) et oxybate de sodium (en) |
Spécialité | Neurologie et psychiatrie |
CISP-2 | P06 |
---|---|
CIM-x | F51.0, G47.0 |
CIM-9 | 307.42, 307.41, 327.0, 780.51, 780.52 |
OMIM | 614163 |
DiseasesDB | 26877 |
MedlinePlus | 000805 |
eMedicine | 1187829 |
MeSH | D007319 |
Patient United kingdom | Indisposition |
Mise en garde médicale
L'insomnie définit le plus souvent des problèmes de sommeil chez un individu. Ce terme est créé au XVI eastward siècle sur la base du latin insomnia (du latin somniculus , « état de celui qui dort ») et signifie stricto sensu la privation de sommeil [1] .
Dans l'acception commune et courante, fifty'insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l'atteinte de la qualité du sommeil avec répercussion sur la qualité de la veille du lendemain [2] . United nations sommeil interrompu durant la nuit, ou sommeil polyphasique, est souvent confondu avec l'insomnie, menant la plupart du temps à une prescription de somnifères [3] .
Épidémiologie [modifier | modifier le code]
Au milieu du XIX e siècle, on considère que « l'insomnie, ou plutôt l'état organique du cerveau dont elle est l'expression, ne serait qu'une cause de maladie, plutôt qu'une maladie elle-même » [four] . Cascade l'historien Roger Ekirch, fifty'apparition des premiers diagnostics d'insomnie, à la fin du 19 eastward siècle, fait suite à 50'adoption généralisée de la nuit de huit heures d'une traite [5] .
Environ un tiers des adultes se plaignent d'insomnies occasionnelles et 11 % ont une réelle insomnie [6] . Ce trouble est plus fréquent chez les femmes [seven] que chez les hommes, chez les personnes ayant des horaires irréguliers de travail et chez les personnes malades [viii] .
Une maladie psychiatrique est retrouvée dans un peu plus d'un tiers des insomnies chroniques [nine] , le plus souvent de nature anxieuse ou dépressive [8] . Ces dernières sont souvent le premier symptôme de la maladie et la persistance des troubles du sommeil augmente le risque de récidive [10] .
Classification des insomnies [modifier | modifier le code]
Elle fait partie de la Nomenclature Internationale des Troubles du Sommeil.
Type d'insomnie | Durée | Caractéristiques de l'insomnie | Traitements possibles par ordre décroissant voir aussi chapitre correspondant |
---|---|---|---|
Insomnie d'ajustement | < 3 mois |
|
|
Insomnie psychophysiologique ou insomnie d'endormissement | > 1 mois |
|
|
Insomnie paradoxale [11] | > 1 mois |
|
|
Insomnie idiopathique | depuis l'enfance |
|
|
Insomnie secondaire à une maladie mentale | > 1 mois |
|
|
Insomnie par mauvaise hygiène du sommeil | > 1 mois |
|
|
Insomnie secondaire à une drogue ou une substance | > one mois |
|
|
Insomnie secondaire à une cause médicale voir aussi chapitre correspondant | > 1 mois |
|
|
L'insomnie se manifeste par quatre types de symptômes : la difficulté d'endormissement, la difficulté à rester endormi, le réveil précoce et le sommeil non récupérateur [12] . Ces symptômes sont souvent associés et peuvent évoluer dans le temps.
Causes [modifier | modifier le lawmaking]
Les troubles du sommeil les plus courants causant l'insomnie sont le stress, les syndromes anxieux ou les états d'agitation ainsi que les problèmes digestifs. Les syndromes dépressifs sont souvent crusade d'insomnie mais en sont parfois la conséquence [13] .
Toute maladie peut entraîner un problem du sommeil : douleurs chroniques, fièvre, essoufflement. Certaines insomnies sont directement la conséquence d'une alimentation inadaptée, en particulier la prise excessive ou trop tardive de caféine. Elles peuvent être la conséquence d'un traitement.
Deux types de pathologies psychiatriques sont particulièrement aptes à générer des insomnies :
- les épisodes maniaques (états d'exaltation des humeurs) que 50'on trouve essentiellement dans le cadre des troubles bipolaires ;
- les pathologies se manifestant par de fifty'hypervigilance, notamment les psychoses et les états de stress postal service-traumatique.
D'autres causes plus rares incluent :
- apnée du sommeil - Le cycle normal du sommeil est interrompu par de nombreux arrêts (pauses) de la respiration. Les conséquences de ces apnées sont une diminution du taux d'oxygène dans le sang et souvent des micro-réveils. Le sujet ne s'en souvient généralement pas le lendemain, mais se plaint de somnolence durant la journée. La plupart du temps ce problem est de nature obstructive : il est question de syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS). Ce type d'apnée est souvent lié à fifty'obésité ;
- syndrome des jambes sans repos ou « impatiences » - Ces symptômes sont souvent décrits comme étant des sensations tactiles imposant le mouvement des membres concernés. La personne a united nations besoin impérieux de bouger dans le but de faire disparaître cette sensation, empêchant la survenue du sommeil et induisant un besoin de sommeil ;
- syndrome des mouvements périodiques , qui se différencie du syndrome des jambes sans repos en ceci qu'il survient pendant le sommeil, la personne northward'en ayant pas censor, les mouvements étant involontaires et rythmés (un mouvement toutes les xx à xl secondes). Ce syndrome entraine des micro-réveils fréquents induisant un sommeil de mauvaise qualité, avec cascade corollaire une somnolence ou fatigue diurne. Il touche 10 à 15 % de la population, et plus de 50 % chez les personnes de plus de 50 ans. Il est souvent associé au syndrome des jambes sans repos. Il existe une forme idiopathique ou primaire. Les causes secondaires sont les carences martiales, 50'insuffisance rénale, certains médicaments. Tout comme le syndrome des jambes sans repos il résulte d'un dysfonctionnement du système dopaminergique ;
- parasomnie - De nombreuses personnes qui pensent souffrir d'insomnie ont parfois simplement besoin de moins de sommeil qu'elles ne le pensent. Il ne faut d'ailleurs pas confondre le temps de sommeil et le besoin de sommeil. Le processus de vieillissement se manifeste notamment par un sommeil plus léger sur des périodes plus courtes, avec une vie tout à fait normale en période diurne, sans somnolence ou fatigue. Dans ces cas, il est inutile de prolonger artificiellement le temps de sommeil et il south'agit plutôt de proposer une occupation pendant les périodes d'insomnies.
Une rare configuration génétique (mutation d'united nations prion) peut causer une forme d'insomnie, pouvant entraîner la mort, appelée insomnie fatale familiale.
Méthodes diagnostiques [modifier | modifier le code]
- L'interrogatoire du patient et, éventuellement du conjoint
- L'agenda du sommeil [14] permet d'objectiver les troubles du sommeil. C'est united nations tableau sur lequel la personne note nuit après nuit, ses horaires de sommeil. La qualité du sommeil, la qualité du réveil, la forme dans la journée et l'being de sieste ou non sont rapportés. D'autres informations peuvent être précisées selon les besoins. 50'calendar permet de repérer facilement son rythme de sommeil. En cas d'insomnie, il illustre la qualité du sommeil et sa progression sous traitement et lors d'united nations sevrage en hypnotiques. Cependant, 50'autoévaluation n'est pas toujours fiable et la durée d'endormissement ou celle des épisodes éveillés peut être surestimée [xv] .
- L'actimétrie - C'est un examen du rythme veille-sommeil qui est réalisé grâce à un actimètre. 50'actimètre est un petit appareil de la taille d'une montre qui se porte le plus souvent au poignet non dominant. À l'intérieur une cellule piézo-électrique permet de détecter les accélérations des mouvements. permettant de visualiser l'alternance de l'activité des jours et des nuits et donc avoir une bonne représentation du rythme veille-sommeil et de la qualité de la nuit. Certains actimètres permettent de mesurer l'intensité lumineuse ou la température corporelle.
Le tout permet de préciser le type d'insomnie, problème d'endormissement ou réveil précoce avec difficulté ou impossibilité de réendormissement, et ses conséquences dans la journée (fatigue, irritabilité, déficit d'attention...).
Fifty'échelle de somnolence d'Epworth (qui évalue la somnolence dans la journée) peut donner des arguments en faveur d'une apnée du sommeil (présente dans un tiers à deux tiers des cas [16] ). Une prise en charge spécifique pouvant alors être proposée.
Une recherche de prise inappropriée d'excitants doit être faite (caféine sous toutes ses formes, drogues…).
Conséquences [modifier | modifier le lawmaking]
Les conséquences les plus évidentes en sont sur le retentissement sur les activités diurnes notamment somnolence, troubles de la vigilance, irritabilité ou dépression. Ainsi la présence d'une insomnie chronique semble être united nations facteur de risque de survenue d'une dépression des années plus tard [17] . La présence d'un ou plusieurs de ces signes est un argument majeur pour la nécessité d'une prise en charge. Le simple fait de dormir peu, quantitativement parlant, sans aucune conséquence sur la vie de tous les jours, reflète seulement un besoin de sommeil faible, courant chez la personne âgée et qui ne nécessite en aucun cas un traitement médicamenteux.
L'insomnie chronique est corrélée avec :
- fifty'hypertension artérielle [18] ;
- le diabète de type 2 [19] ;
- l'infarctus du myocarde [20] , une insuffisance cardiaque [21] mais il northward'est pas prouvé que traiter cette insomnie est susceptible d'en diminuer le risque ;
- l'obésité ; fifty'insomnie pourrait être un facteur de risque d'obésité [22] et ainsi modérément contribuer à la mortalité [23] , [24] ;
- certains cancers ? Plusieurs travaux récents ont conclu à une corrélation entre l'insomnie (problem du sommeil le plus courant, et de plus en plus fréquent), et le cancer, mais avec des résultats incohérents [25] . Une étude récente (2020) due south'est basée sur les contenus de sept bases de données et d'études complémentaires, huit études de cohorte (sept prospectives et une rétrospective) ont été retenues comme pertinentes(ayant impliqué 578 809 participants et 7 451 évènements cancéreux) [25] . United nations risque global de cancer était de 24 % plus élevé chez les insomniaques par rapport aux non-insomniaques [25] . L'analyse de sensibilité a conclu à une corrélation stable, et l'analyse de sous-groupes a mis en évidence un risque significativement plus haut chez les femmes ; et le cancer de la thyroïde était le plus concerné par ce risque. Fifty'insomnie pourrait donc être un signe d'alerte précoce de fifty'apparition du cancer, ce qui reste à confirmer en raison de biais potentiels dans les études existantes [25] ;
- un risque accru (de 24 %) d'hémorragie cérébrale due à une rupture d'anévrisme intracrânien, probablement avec fifty'hypertension artérielle comme cause district, en lien avec une prédisposition génétique à fifty'insomnie, selon une étude [26] suédoise publiée en 2021 par l'American Heart Clan (étude qui devra être confirmé par d'autres études car il s'agit d'une donnée nouvelle) [27] .
Traitements [modifier | modifier le code]
Conseils d'hygiène du sommeil et de techniques de relaxation [modifier | modifier le lawmaking]
Dans ce registre, les conseils les plus communs sont la réduction des activités stimulantes (sports, activités intellectuelles) ; la prise de stimulants (caféine, nicotine), d'alcool et de boissons (entraînant des réveils nocturnes cascade la miction) ; les repas copieux et les siestes (notamment après une mauvaise nuit de sommeil), les activités sur écran (ordinateur, télévision [28] , [29] - ces activités nuisant au sommeil « par 50'effet d'excitation qu'elles produisent mais aussi du fait de la luminosité de fifty'écran, qui perturbe l'horloge biologique » [xxx] ).
On recommande au contraire maintenir un environnement calme, relaxant et confortable avant le sommeil à l'aide de lecture, de musique, d'un bain ou d'une douche et d'une température ambiante aux alentours de 18 °C [31] , [32] (15 à 19 °C mais cela peut être moins ou plus, du moment que 50'on due north'a ni trop froid ni trop chaud en s'endormant et après). On peut utiliser des techniques de relaxation [33] , [34] (relaxation musculaire progressive(en), méditation, imagerie guidée(en) pour se créer des images mentales positives et contrer les pensées négatives [35] , contrôle de la respiration, notamment par des exercices de respiration profonde(en) [36] , [37] ), par contre la technique de « compter les moutons » est peu efficace [38] . Et enfin, apprendre à connaître les signes de fatigue indiquant 50'imminence d'un cycle du sommeil et ne pas retarder 50'heure du coucher améliore l'hygiène du sommeil [39] .
La pertinence de ces conseils est cependant remise en question dans des études et méta-analyses récentes [40] , [41] . Leur efficacité semble avoir été exagérée, dans la mesure où leur apport positif lorsque mis en pratique en dehors du core expérimental semble très limité. Il n'est pas clairement démontré qu'il s'agisse d'united nations traitement efficace dans des weather condition réelles; de plus, la promotion de l'hygiène du sommeil semble retarder la prise en charge efficace des patients au moyen d'autres thérapies à l'efficacité davantage démontrée [41] . Ainsi, le groupe d'experts à l'origine de la méta-analyse commandée par l'American University of Sleep Medicine ne recommande pas cette approche en tant que traitement de première intention [41] .
Thérapies comportementales [modifier | modifier le code]
Les thérapies comportementales permettent de rétablir un rythme veille-sommeil satisfaisant, en diminuant notamment de 50 % le temps d'endormissement et la durée des réveils nocturnes [42] . Des essais comparatifs ont permis de retenir une meilleure efficacité par rapport au placebo, ainsi qu'une efficacité au moins égale à celle des traitements médicamenteux [43] , [32] .
D'autres techniques incluent la technique du contrôle par le stimulus. Elle consiste à ré-associer le lieu où on se couche (la chambre) avec le sommeil : aller se coucher quand le sommeil arrive, utiliser le lit uniquement pour dormir (supprimer la télévision, ne plus lire dans le lit, ne pas fumer… mais tolérance de l'activité sexuelle). Si le sommeil ne survient pas au bout de twenty minutes, se lever et attendre qu'il revienne avant de se recoucher, tout en maintenant une activité peu stimulante ; procéder de même en cas de réveil nocturne avec difficulté à se rendormir [31] , [32] , en résumé, associer son lit à l'idée du sommeil.
La restriction du sommeil : l'insomniaque passe paradoxalement un temps relativement long dans son lit. Ce temps northward'est pas consacré exclusivement au sommeil, le sujet restant souvent éveillé, tout en demeurant allongé dans son lit. L'idée consiste à restreindre au minimum le temps passé au lit afin que l'efficacité du sommeil augmente pendant ce temps. La deuxième étape consiste à augmenter le temps passé au lit tout en conservant le bénéfice d'un meilleur sommeil nocturne. Les siestes sont interdites pendant la journée. Pour mettre en œuvre cette technique, on utilize l'agenda du sommeil [32] . La relaxation - notamment le training autogène de Schultz [32] - peut avoir united nations intérêt.
L'efficacité de ces méthodes est qualifiée de « modérée » par l'American Academy of Sleep Medicine [41] .
Traitements médicamenteux [modifier | modifier le lawmaking]
L'approche médicamenteuse devrait être progressive dans les traitements proposés au patient.
En première intention, l'instauration de molécules de classe antihistaminique devrait être proposée au patient, celles-ci ayant pour effet secondaire d'entraîner une somnolence. En effet, le recours systématique des molécules benzodiazépines n'est pas toujours justifié, compte tenu de leur potentiel d'usage détourné ou de dépendance chez certains patients.
La doxylamine (Donormyl), la prométhazine et les molécules apparentées constituent une approche de première intention sans m risque d'accoutumance. Ces molécules sont disponibles sans ordonnance en officine de pharmacie. Fifty'hydroxyzine, molécule antihistaminique ayant des propriétés anxiolytiques, est parfois utilisée dans les troubles du sommeil. Il en est de même pour 50'alimémazine (composant du médicament Théralène). Les antihistaminiques H1 (doxylamine, diphénhydramine, hydroxyzine) - utilisés contre les allergies - sont parfois prescrits contre fifty'insomnie, du fait même de leurs propriétés sédatives associées. Il existe parfois des effets indésirables atropiniques (vertiges, sécheresse de la bouche, fatigue) [31] .
Les benzodiazépines - utilisées traditionnellement pour leurs propriétés anxiolytiques - ont montré une réduction du temps d'endormissement de fourteen minutes, et une augmentation rapportée de la durée du sommeil de 49 minutes (62 minutes en enregistrement) [44] ; les évaluations des hypnotiques ont montré des résultats similaires aux benzodiazépines [45] ;
50'usage des benzodiazépines ou hypnotiques associés présente un risque d'effets indésirables importants : vertiges, somnolence diurne, troubles de la mémoire, du comportement (amnésie, somnambulisme, conduites automatiques, allant parfois jusqu'à être délictueux), chutes et accidents, accoutumance, syndrome de sevrage et dépendance [31] . Les benzodiazépines et les hypnotiques sont classés dans les drogues entrainant une toxicomanie [46] . Il convient toutefois de spécifier que les effets secondaires listés ne concernent pas du tout la totalité des usagers, et que chaque patient est amené à en rencontrer certains plus que d'autres.
D'autres produits psychotropes sont parfois utilisés pour traiter une insomnie, mais dans des indications particulières, et de façon très restreintes, notamment du fait d'une residual bénéfice-risque nettement défavorable : antidépresseurs, barbituriques, neuroleptiques [31] .
La mélatonine est employée dans les insomnies en rapport avec le décalage horaire lors des voyages transcontinentaux [47] . Dans les autres types d'insomnie, son efficacité n'est que modeste [48] .
50'évaluation des traitements médicamenteux est satisfaisante à court terme mais pas forcément à long terme, les études ne portant que sur quelques semaines, au maximum sur quelques mois [49] ; toutefois dans certains cas, ces médicaments sont pris pendant plusieurs années.
Traitements not médicamenteux [modifier | modifier le code]
Parmi les traitements phytothérapiques, seule la valériane a été évaluée cliniquement avec un effet modeste, essentiellement subjectif [50] . Il est recommandé d'utiliser les extraits aqueux (tisanes) ou les extraits hydroalcooliques qui ne contiennent pas de composants toxiques. Les plantes telles que le tilleul, la mélisse, 50'oranger ou encore la verveine sont utilisées traditionnellement contre 50'insomnie mais n'ont quasiment pas été évaluées [31] .
Les patients traités par acupuncture rapportent une amélioration de la qualité du sommeil, l'implantation d'aiguilles se faisant à des endroits précis. Par contre, il ne semble y avoir aucun bénéfice en matière de réduction de la durée d'endormissement ou d'augmentation de la durée du sommeil [51] .
Notes et références [modifier | modifier le code]
- Jacqueline Picoche, Dictionnaire étymologique du Français, Dictionnaires Le Robert, 1994, entrée Sommeil, I , B3, p. 519-520. (ISBNii-85036-263-8).
- Sylvie Royant-Parola.
- Jacquelyn H. Flaskerud, «The Cultures of Slumber », Issues in Mental Wellness Nursing, vol. 36, no 12, , p. 1013–1016 (ISSN0161-2840, PMID26735508, DOIten.3109/01612840.2014.978960) :
« Most physicians when confronted with a patient who complains of interrupted slumber volition write a prescription for a sleeping pill (Randall, 2012, p. 36). Indeed, in a recent issue of Time Magazine, an article focussed on the sleep of Americans stated that the slumber that a person gets with the help of a pill is 'meliorate than not sleeping at all or of getting interrupted sleep' (accent added) (Park, 2014, p. 58). The modern popular assumption, that consolidated slumber with no awakenings is the normal and correct way for human being adults to sleep, may lead people to consult their doctors fearing they have maintenance insomnia or other sleep disorders. Their concerns might ameliorate be addressed past reassurance that their slumber conforms to historically natural sleep patterns. The reasoning is that if patients perceive interrupted sleep as normal, they might experience less distress when they awake at dark and fall back to sleep more hands. »
- Soc. Belge de Librairie, Répertoire générale des sciences médicales au XIXe siècle : Dictionnaire de médecine et chirurgie pratiques, Volumes 29 à thirty, Hauman, (lire en ligne), p. 16
- «50'invention de la nuit de huit heures », sur Books.fr, (consulté le ) , compte rendu de (en) A. Roger Ekirch, At 24-hour interval'south Close : Night in Times Past, West.Westward. Norton and Company, .
- Morin CM, LeBlanc One thousand, Daley Thou, Gregoire JP, Merette C, Epidemiology of insomnia: prevalence, self-assist treatments, consultations, and determinants of help-seeking behaviors, Sleep Med, 2006;vii:123–130
- Ohayon MM, Epidemiology of insomnia: what we know and what we still need to learn, Sleep Med Rev, 2002;6:97–111
- Winkelman JW, Insomnia disorder, Due north Engl J Med, 2015; 373:1437-1444
- Ford DE, Kamerow DB, Epidemiologic study of slumber disturbances and psychiatric disorders: an opportunity for prevention?, JAMA, 1989;262:1479-148
- Ohayon MM, Roth T, Place of chronic insomnia in the course of depressive and anxiety disorders, J. Psychiatr. Res., 2003;37:9-15
- Ce terme fait parfois référence à l'hypno-agnosie, sensation subjective de ne pas dormir alors que le sommeil objectif est strictement normal.
- Walsh JK, Coulouvrat C, Hajak One thousand et al. Nighttime indisposition symptoms and perceived health in the America Insomnia Survey (AIS), Sleep, 2011;34:997-1011
- (en) Daniel J. Buysse; Jules Angst; Alex Gamma; Vladeta Ajdacic; Dominique Eich; Wulf Rössler, Prevalence, Class, and Comorbidity of Insomnia and Low in Young Adults Slumber Volume 31 / Upshot 4 / 1er avril 2008.
- http://www.reseau-morphee.fr/wp-content/uploads/2009/01/agenda_2p.pdf
- Harvey AG, Tang NK, (Mis)perception of sleep in indisposition: a puzzle and a resolution, Psychol Bull, 2012;138:77-101
- Luyster FS, Buysse DJ, Strollo Jr PJ, Comorbid indisposition and obstructive slumber apnea: challenges for clinical practice and research, J Clin Sleep Med, 2010;6:196–204
- (en) Chiara Baglioni, Gemma Battagliese, Bernd Feige, Kai Spiegelhalder, Christoph Nissen, Ulrich Voderholzer, Caterina Lombardo et Dieter Riemann, «Insomnia as a predictor of depression: A meta-analytic evaluation of longitudinal epidemiological studies », Journal of Melancholia Disorders , vol. 135, due northos 1-3, , p. 10-nineteen (ISSN0165-0327, OCLC759203920, PMID21300408, DOI10.1016/j.jad.2011.01.011, S2CID205630817, lire en ligne) .
- (en) Fernandez-Mendoza J, Vgontzas AN, Liao D et al. «Insomnia with objective short sleep duration and incident hypertension: the Penn State Cohort » Hypertension, 2012;lx:929-935
- (en) Vgontzas AN, Liao D, Pejovic S, Calhoun S, Karataraki G, Bixler EO, «Indisposition with objective curt slumber duration is associated with blazon 2 diabetes: a population-based written report » Diabetes Intendance , 2009;32:1980-1985
- Laugsand LE, Vatten LJ, Platou C, Janszky I, Insomnia and the adventure of acute myocardial infarction: a population written report, Apportionment, 2011;124:2073–2081
- Laugsand LE, Strand LB, Platou C, Vatten LJ, Janszky I, Indisposition and the take chances of incident middle failure: a population study, Eur Eye J, 2014;35:1382-1393
- (en) Van Cauter E, Spiegel K, Tasali East, Leproult R, «Metabolic consequences of sleep and sleep loss » Sleep Med, 2008;ix(suppl 1):S23–S28
- (en) Li Y, Zhang Ten, Winkelman JW et al. «Association between insomnia symptoms and bloodshed: a prospective written report of U.Southward. men » Apportionment, 2014;129:737-746
- (en) Sivertsen B, Pallesen Southward, Glozier Due north, Bjorvatn B, Salo P, Tell GS, Ursin R, Øverland S, «Midlife insomnia and subsequent mortality: the Hordaland wellness report », BMC Public Health , no 14, , p. 720. (PMID25024049, DOI10.1186/1471-2458-14-720, lire en ligne [html])
- (en) Tingting Shi, Min Min, Chenyu Dominicus et Yun Zhang, «Does indisposition predict a high risk of cancer? A systematic review and meta‐analysis of cohort studies », Journal of Slumber Research , vol. 29, no 1, (ISSN0962-1105 et 1365-2869, DOIx.1111/jsr.12876, lire en ligne, consulté le ) .
- (en) Ville Karhunen, Mark Yard. Bakker, Ynte M. Ruigrok et Dipender Gill, «Modifiable Run a risk Factors for Intracranial Aneurysm and Aneurysmal Subarachnoid Hemorrhage: A Mendelian Randomization Study », Journal of the American Centre Association , vol. ten, no 22, , e022277 (ISSN2047-9980, PMID34729997, PMCIDPMC8751955, DOI10.1161/JAHA.121.022277, lire en ligne, consulté le ) .
- Topsante.com, «Rupture d'anévrisme : 50'insomnie augmente ce risque mortel - Top Santé », sur topsante.com, (consulté le ) .
- Comment expliquer nos insomnies sur leparisien.fr du 16 mars 2013
- iPad, Android, Kindle: le numérique rend-il insomniaque? sur slate.fr du ane novembre 2012
- Le sommeil, un enjeu majeur de santé publique. Professeur Damien Léger, Président de l'Institut du Sommeil et de la Vigilance à 50'Hôtel-Dieu de Paris. lefigaro.fr 12 octobre 2012
- Revue Prescrire, northo 292 février 2008.
- Sylvie Royant-Parola.
- (en) M Kahn, B L Baker, J Grand Weiss, «Treatment of indisposition by relaxation grooming », J Abnorm Psychol , vol. 73, northwardo 6, , p. 556-568 (DOI10.1037/h0026599) .
- (en) Bertisch SM, Wells RE, Smith MT, Mccarthy EP, «Use of relaxation techniques and complementary and culling medicine by american adults with indisposition symptoms: results from a National Survey », J Clin Slumber Med. , vol. viii, due northo 6, , p. 681-691 (DOIx.5664/jcsm.2264) .
- Effet des distracteurs généraux et spécifiques, tels que visualiser une scène relaxante et apaisante (par exemple une forêt). Cf (en) Song C, Ikei H, Miyazaki Y. Physiological furnishings of visual stimulation with woods imagery. Int J Environ Res Public Health (2018) 15:213
- De nombreuses méthodes à la mode médiatisées (« respiration de la lune », méthode 4-7-eight d'Andrew Weil) sont united nations recyclage d'une technique ancienne de yoga, le pranayama. Cf (en) Lisa Sanfilippo, Slumber Recovery, Bloomsbury Publishing, , p. 178 .
- (en) Ravinder Jerath, Connor Beveridge, Vernon A. Barnes, «Self-Regulation of Breathing as an Adjunctive Treatment of Indisposition », Frontiers in Psychiatry , vol. 9, northwardo 780, (DOI10.3389/fpsyt.2018.00780) .
- (en) AG Harvey, Due south. Payne, «The management of unwanted pre-sleep thoughts in insomnia: Lark with imagery versus general lark. 2002 ; twoscore(3): », Behaviour Inquiry and Therapy , vol. 40, no iii, , p. 267–277 .
- (en) Gellis LA, Lichstein KL., «Sleep hygiene practices of good and poor sleepers in the United States: an net-based study », Beliefs Therapy , vol. 40, , p. 1-9 (DOIx.1016/j.beth.2008.02.001) .
- Leah A. Irish, Christopher E. Kline, Heather E. Gunn et Daniel J. Buysse, «The Role of Slumber Hygiene in Promoting Public Health: A Review of Empirical Prove », Slumber medicine reviews, vol. 22, , p. 23–36 (ISSN1087-0792, PMID25454674, PMCID4400203, DOI10.1016/j.smrv.2014.10.001, lire en ligne, consulté le )
- Jack D. Edinger, J. Todd Arnedt, Suzanne Thou. Bertisch et Colleen E. Carney, «Behavioral and psychological treatments for chronic insomnia disorder in adults: an American Academy of Sleep Medicine systematic review, meta-analysis, and GRADE assessment », Journal of Clinical Sleep Medicine, vol. 17, no 2, , p. 263–298 (DOI10.5664/jcsm.8988, lire en ligne, consulté le )
- Revue Prescrire, no 292 février 2008, citant les sources suivantes : Sateia MJ et Nowell PD « Insomnia » Lancet 2004 ; Silber MH « Chronic insomnia » N Eng J Med 2005 ; Prescrire Redaction «Insomnie ; les traitements cognitifs et comportementaux, alternatives aux médicaments » Rev Prescrire 1998.
- Revue Prescrire, northwardo 292 février 2008 citant : Sivertsen B et coll. « Cerebral behavioral therapy vs zopiclone for treatment of chronic principal insomnia in older adults. A randomized controlled trial » JAMA 2006.
- Revue Prescrire, no 292 février 2008, citant : Holbrook AM. et al. «Meta-assay of benzodiazepine utilize in the treatment of insomnia » CMAJ 2000.
- Revue Prescrire, no 292 février 2008, citant : Liverpool Reviews and Implementation Grouping « The clinical and cost-effectiveness of zaleplon, zolpidem and zopiclone for the management of insomnia » Assessment report, National Institute for Clinical Excellence 2003.
- D'après Boissier, Moniteur des pharmacies, 17 octobre 1970, p. 2589-2590. Cité par Jean-Claude Dousset, Histoire des médicaments, des origines à nos jours, Payot, Paris, 1985, p. 398.
- (en) Sack RL, Auckley D, Auger RR. et al. « Circadian rhythm sleep disorders: part I , basic principles, shift piece of work and jet lag disorders. An American University of Slumber Medicine review » Sleep. 2007;30:1460–1483
- (en) Buscemi Northward, Vandermeer B, Hooton N. et al. « The efficacy and condom of exogenous melatonin for principal sleep disorders. A meta-analysis » J Gen Intern Med. 2005;twenty:1151–1158
- (en) Morin CH, Benca R, « Chronic insomnia » Lancet 2012;1129-1141
- Fernandez-San-Martin MI, Masa-Font R, Palacios-Soler L et al. Effectiveness of Valerian on indisposition: a meta-assay of randomized placebo-controlled trials, Sleep Med, 2010;11:505–511
- Revue Prescrire, no 292 février 2008, citant : Cheuk DKL et coll. « Acupuncture for insomnia » (Cochrane Review) « The Cochrane Library » John Wiley and Sons, Chichester 2007.
Annexes [modifier | modifier le lawmaking]
Bibliographie [modifier | modifier le code]
- Dr François Marchand (praticien attaché consultant aux hôpitaux Sainte-Anne et Salpêtrière pour les pathologies du sommeil et leurs explorations), Françoise du Sorbier, Des nuits sans insomnie - Pour en finir avec les troubles du sommeil, Albin Michel, Paris, 2006, 235 pages. (ISBN978-two-226-17510-6)
- Comment retrouver le sommeil par soi-même, Dr Sylvie Royant-Parola, Édition poche Odile Jacob, 2008 (ISBN978-2738111067)
- Charles M. Morin, Vaincre les ennemies du sommeil, (ISBN978-2761923422)
Articles connexes [modifier | modifier le code]
- Agrypnie
- Thai Ngoc
Comment Savoir Si On Fait Du Bruxisme,
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Insomnie
Posted by: arnoldexperwas89.blogspot.com
0 Response to "Comment Savoir Si On Fait Du Bruxisme"
Post a Comment